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91600 Savigny-sur-Orge
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06 08 01 48 14
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COMPAGNIE THEATRALE

POÉSIE & musique.orge
11ème édition (2018)

Samedi 17 mars 2018 à 20 h 30

Salle Rabelais

 

Une rencontre particulière entre des poètes contemporains, des musiciens et des comédiens : ils offrent une soirée d'intimité artistique pendant laquelle poèmes et musique dialoguent ensemble, thèmes et rythmes se faisant écho.

 

Poètes & Poèmes
Michel Baglin Un présent qui s’absente, éditions Bruno Doucey, 2013
L’Alcool des vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe, 2010 
Sylvie Fabre G. L’intouchable, éditions Le Pré carré, 2017
Litanies de la vieille enfant, éditions, 2018
Nos feux persistent dans le noir, collaboration avec l’artiste P Navai, empreinte de Marc Pessin, éditions Le Verbe, 2017 
Bernard Fournier Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013
Lire les rivières, éditons Aspect, 2017
Daniel Martinez Véga, les éditions du Contentieux, 2015
Le Temps des yeux, éditions du Lavoir Saint Martin, 2016
C’était là… mon paradis, inédit 
Évelyne Morin Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018
Présent à peine, inédit
 

Musiciens

Saxiana Quartet
Nicolas Prost : saxophone
Anne Lecapelain : saxophone et basse
Cédric Cyprien : batterie et marimba
Emmanuel Lerouge piano

 

Programmation
 

Évelyne Morin

Choix des musiques

Nicolas Prost, Éliane Morin, Évelyne Morin

Mise en espace vocal et musical

Éliane Morin

Comédiens de la Compagnie Les Trois Clous

Aurélie Assailly, Bernard Lépine, Éliane Morin, Évelyne Morin, Guillaume Perrot, Cécile Taillardant, Michel Trapp

Éclairages
Frédéric Brault

Affiche
Conception de l’affiche : Éliane Morin
Réalisation de l’affiche : Jean-Claude Hardy

Vidéo
Pierre Lafarge
vidéo : https://vimeo.com/76683443

Contacts
Évelyne Morin :

tél. : 06 07 46 21 58
ev.morin.@orange.fr
site : http://evelynemorin-poesie.fr

Compagnie théâtrale Les Trois Clous :
18 rue de Paris 91600 Savigny-sur-Orge
tél : 01 69 05 05 24 / 06 08 01 48 14
lestroisclous@orange.fr
http://www.compagnielestroisclous.fr

Saxiana Quartet : http://www.saxiana.fr
 

MJC/MPT François Rabelais:
12 grande rue 91600 Savigny-sur-Orge
tél : 01 69 96 64 95
site : http://www.mjcsavigny.org

 

Partenaires de la manifestation

     Afficher l'image d'origine Logo Printemps des poètes copie       

 

Les Poètes

Michel BAGLIN

Poèmes extraits de

Un présent qui s’absente, éditions Bruno Doucey, 2013L’Alcool des vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe, 2010  
Que fait-on là, posé en terrasse, le cœur brouillé,et le regard empli de cette lumière d’avril où passent des gens ?Que fait-on là, café en main, un moment seul et content de l’êtredans les dernières transparences de l’hiver, à sentir le parfumd’un printemps qui s’annonce plutôt comme une fin ? 
Que fait-on là, sur cette place où mourraient les manifs ?
On se souvient des mots d’alors qu’on avait envie de remplir de vieet des drapeaux qui ne servaient qu’à célébrer le vent,comme des robes, oui, comme des voilures de filles, légères.

Mais que fait-on là à frissonner dans les vertiges du temps ?
Les gens qui passent, sous leurs pas tassent des années 
perdues peut-être, ou seulement consommées…Comment savoir ce qu’il en est des heures qu’on ne compte pas,des vies qui ne comptent guère ?
Comment savoir si l’on est toujours de ce monde, là en terrasse,en vacance de projets et les yeux pleins d’avril ?…                         Un présent qui s’absente, éditions Bruno Doucey, 2013 

Je rends grâce à des inconnus, des disparus, des anonymes.
Mes héros clandestins pour un mot, un geste, la larme à l'œil qui ne rachète rien sans doutemais fait les lendemains moins froids.
A celui qu'on vit dans l'assemblée nazie rester les bras croisés quand les autres saluaient.
Au maire qui n'inscrivit que son nom sur la liste des otages à fusiller.
A la vieille qui toujours tend du pain aux prisonniers malgré les soldats et leurs crosses sur ses côtes.
Aux pacifistes en temps de guerre même s'ils se trompaient.
A tous ceux qui un jour se sont risqués en découvrant qu'une vie, fût-elle la leur,
fussent-ils naïfs,
n'est pas seulement une histoire privée.

                                               L’Alcool des vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe, 2010

 

Michel Baglin

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Publications
 

Lettres d’un athée à un ami croyant, fiction épistolaire (Éditions Henry) 2017Eaux troubles, nouvelles (Pétra éd.) 2016
Dieu se moque des lèche-bottes, Farce théâtrale (le Bruit des autres éd.) 2014
Le dernier combat, Nouvelle (Ska éd.) 2014 (livre numérique)
Un présent qui s’absente, poésie (Éditions Bruno Doucey) 2013Écumes, Revue Chiendents 42 (Éditions Le Petit véhicule) 2013
La part du Diable et autres nouvelles noires, nouvelles (le Bruit des autres éd.) 2013
De chair et de mots, poésie (le Castor Astral éd.) 2012
La Balade de l’Escargot, roman (Pascal Galodé éd.) 2009Chemins d’encre, récits & carnets (Rhubarbe) 2009Les Pas contés, carnets de Cerdagne, récit (Rhubarbe) 2007
Les pages tournées suivi de L’Adolescent chimérique et de L’Etranger, poésie (Fondamente éd.) 2007Les Chants du regard, Poèmes sur 40 photographies de Jean Dieuzaide (éd.Privat) 2006
Lettre de Canfranc, récit (Rhubarbe) 2005
L'Alcool des vents, poésie (Cherche-Midi) 2004. Réédition par Rhubarbe éd. en 2010.
Entre les lignes, récits (La Table Ronde) 2002. Prix Gourmets de Lettres. (Réédition le Bruit des autres,
2015)

Un sang d'encre, roman (N&B) 2001
La Perte du réel, des écrans entre le monde et nous, essai (N&B) 1998
L'Obscur Vertige des vivants, poésie (Le Dé bleu) 1994
Des Ombres aux tableaux, nouvelles (SPM) 1994
Lignes de fuite, roman (Arcantère) 1989.
Les Mains nues, poésie (L'Age d'homme) 1988. Préface de Jérôme Garcin. Prix Max-Pol Fouchet 1988.
Ruptures, nouvelles (Texture) 1986
Quête du poème, poésie (Texture) 1986
Le Ghetto des squares, nouvelles (Soc et foc) 1985
Jour et nuit, poésie (Le Pavé) 1985
Poésie et pesanteur, essai (Atelier du Gué) 1984, réédition augmentée en 1992
François de Cornière, essai (Atelier du Gué) 1984
L'Innocence de l'ordre, nouvelles (Atelier du Gué) 1981
L'Ordinaire, poésie (Traces) 1977
Masques nus, poésie (Chambelland) 1976
Déambulatoire, poésie (Chambelland) 1974

Collectifs 

Bris de vers. Recueil poétique collectif (Ed Bruno Doucey) 2016
Chants du métissage. Recueil poétique collectif (Ed Bruno Doucey) 2015
Lignes de vie. Réflexions sur la poésie. Collectif. (Atelier imaginaire/Castor astral) 2015
Les mains fertiles Recueil poétique collectif (Ed Bruno Doucey) 2015
Ce qui est écrit change à chaque instant. Recueil poétique collectif (Le Castor astral) 2015
Le panorama des poètes Entretiens et textes (Lemieux éditeur) 2015
L'insurrection poétique Recueil poétique collectif (Ed Bruno Doucey)
L'Almanach insolite. (éd. Mines de rien) 2014
Noir-express, Recueil de nouvelles policières collectif. (Le Bruit des autres éd.) 2014
L’Autan des nouvellistes. Dix-sept écrivains toulousains Recueil collectif (Atelier du Gué) 2013Sacré Noël Recueil de nouvelles collectif. (Ska éd.) 2013 (livre numérique)
Ouvrir le XXIe siècle. 80 poète québécois et français, Anthologie. (Moebius & Les cahiers du sens.éd.)
2013
Nous, la multitude, Recueil poétique collectif. (Le Temps des cerises éd.) 2010
Garonne, Recueil collectif. (Le Corbeau éd.) 2010
La Femme est un songe, Recueil de nouvelles collectif. (l’Aiguille éd.) 2010Ton monde est le mien, Recueil collectif Atelier Imaginaire. (Le Castor Astral.) 2009
Les Riverains du feu, Anthologie. (Le Nouvel Athanor.) 2009
Les mots de l’exil en mémoire, Recueil collectif. (Privat éd.) 2007Antthologie de la poésie Française Larousse. 2007
Raffuts, Recueil de nouvelles collectif. (Le Corbeau éd.) 2006
Sang pour sang Toulouse, Recueil de nouvelles collectif. (Le Corbeau éd.) 2001
Quelques songes de Prométhée, Recueil collectif. (Ed. Du Rocher.) 2001
Toulouse sang dessus dessous, Recueil de nouvelles collectif. (Loubatières éd.) 2001
13, rue Carençà Roman collectif. (Ed. du Ricochet) 2000
Garonne en Pays toulousain Album collectif. (Ed. La Part des anges) 2000

Participation à de nombreuses revues et anthologies (NRF, Ecole des loisirs, Vagabondages, L'Age
d'Homme, Poésie 1, Sud, Brèves, Europe, Le Journal des Poètes, Le Temps des Cerises, Friches,
Décharge, Harfang, Coup de Soleil, Poésie sur Seine, Lieux d'être, Multiple, ARPA, Rimbaud revue,
Encres vives, etc. livres scolaires au Québec, anthologie en Roumanie, etc.)

Dossiers dans les revues Décharge n° 140, Friches n° 104 et Chiendents n°42

Membre du jury international du prix Max-Pol Fouchet.
Membre du comité de rédaction de la revue Poésie 1.
Membre de l’équipe d’animation du festival des Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée à Sète.Membre de l’Académie Mallarmé

 

Sylvie FABRE G.

Poèmes extraits de

L’intouchable, éditions Le Pré carré, 2017Litanies de la vieille enfant, éditions, 2018
Nos feux persi-stent dans le noir, collaboration avec l’artiste P Navai, empreinte Marc Pessin, éditions Le Verbe, 2017 
 

A l’heure vespérale où ce qui repose en toi du ciel et de la terre
s’éloigne doucement
un pays sourd
rendant nos âmes au legs des enfances

Qui sommes-nous
dans l’intouchable mémoire de son bleu ?La mort déjà nous couvre 

nous nous abîmons dans un futur rétréci
où je cherche ton incarnation

                        L’intouchable, éditions Le Pré carré, 2017

Quand la lumière tombe,
que tombe ta mère dans la tombe
s’égrènent, à rebours d’aubes, tes jours.Sous l’arbre dépouillé de vos âges vieille enfant, tu sanglotes.

*
Quand la lumière tombe,
son visage perdu la retient. A toi
il ne reste que le chagrin, sa cruelle
nostalgie, pour savoir qu’elle existe,étoile fixe au fond de l’adieu.
*
Quand la lumière tombe,
son corps s’emmêle à la terre, oh que glisseau-dessus le nuage d’inconnaissancerecouvrant la détresse de la séparation
et l’entier mystère de sa nuit.
*

Quand la lumière tombe,
tes mots lentement se rassemblent,
prologue ouvrant la voie invisible
qui mène de l’autre côté des ténèbresoù s’étend son règne éternel de mère

                        Litanies de la vieille enfant, éditions , 2018


Les rêves de terre et de ciel, d’eau et de feuhabitent les corps-cœurs syncopésdes vivants dans la ronde de l’universoù chaque fragment de l’animé et de l’inanimégarde au secret son langage,
et qui peut le transcrire en signes 
si ce n’est l’homme du calame, du pinceauou de la plume dont l’encre frottéeau long mur de la mémoire reconstitue
mots après traits la fable de la création ?

                        Nos feux persistent dans le noir, éditions Le Verbe, 2017

 

Sylvie Fabre G. est une poète née à Grenoble en 1951. Professeur de lettres, elle a enseigné en Bourgogne puis en Isère. Elle se consacre désormais à la création. 

D’une écriture au lyrisme maîtrisé, traversée par une interrogation métaphysique, son œuvre, poésie, prose poétique et récit, a pour thèmes principaux l’enfance et la femme, le paysage et l’art, l’amour, le temps et la mort. Elle comprend une trentaine de livres dans différentes maisons d’édition, en particulier les éditions UNES qui ont fait découvrir sa voix avec L’autre lumière en 1995, les éditions L’Amourier qui ont publié son livre Frère humain, prix Louise Labé en 2013, et les éditions L’Escampette où est paru son dernier recueil Tombées des lèvres en 2015. Quelques-uns de ses livres ont été préfacés par Pierre Dhainaut, Christian Bobin, Claude Louis-Combet, ou postfacés par Françoise Clédat et Angèle Paoli. Elle a réalisé aussi une quarantaine de livres d’artiste, en collaboration avec des peintres, des graveurs, des calligraphes et des photographes dont François Cheng, Frédéric Benrath, Anne Slacik, Fabrice Rebeyrolle, Colette Deblé, Claude Margat, Marc Pessin... En résonance avec son œuvre poétique ou celles de ses amis, elle pratique la photographie de paysage en amateur.

Depuis 1976 Sylvie Fabre G. est publiée en Europe et au Canada dans différentes revues ou anthologies et participe à de nombreuses lectures, rencontres et expositions. Traductrice de poètes italiens pour sites ou revues, elle y publie aussi (essentiellement sur Terres de femme et Poezibao) des notes critiques en littérature et peinture.

Sylvie Fabre G.

Sylvie Fabre G

Œuvres (poésie et prose)


Aux éditions L’AMOURIER :
Frère humain, suivi de L’Autre Lumière (Prix Louise Labé 2013)
Quelque chose, quelqu’un (2006)
Le Génie des rencontres  (2003) 

Aux éditions LA PORTE:
Absolue jeunesse de la littérature (2015)
Pays de peintres (2006)
Lettre horizontale (2002)
L’Entre-deux (2001)
Le Livre (1999) 

Aux éditions L’ATELIER DES GRAMES :
Le passage (aquarelles Thémis, 2008)

Aux éditions LE DE BLEU :
L’Approche infinie (2002)


Aux éditions L’ESCAMPETTE :
Tombées des lèvres (2015)
Corps subtil (2009)
Les Yeux levés (2005)

Aux éditions du FELIN (Collection P. Lebaud- Kiron) :
L’Isère (1999)

Aux éditions LE PRE CARRE :
L’intouchable (2016)
De petite fille, d’oiseau et de voix (2013)
L’inflexion du vivant (2011)
Deux Terres, un jardin (2002)

Aux éditions Le VERBE et L’EMPREINTE :
Neiges (Gravures, Marc Pessin, 2012)
D’un mot, d’un trait (accompagnés de poèmes de François Chenget de gravures de Marc Pessin, 2005)
Lettre de la mémoire  (photographies S. Bertrand, 2000)
L’Heureuse Défaite (Gravures M. Pessin, 1997)

Aux éditions PAROLES d’AUBE :
La maison sans vitres (à paraître, 2017)
Première Eternité  (1996)
Réédité en numérique

Editions RECOURS AU POEME
 (Nouvelle version 2015)

Aux éditions UNES :
Dans La Lenteur (1998)
Le Bleu (1997)
La Vie secrète (1996)
L’Autre Lumière  (1995)

Aux éditions VOIX D’ENCRE :
Le Livre du visage (Lavis de Colette Deblé, 2001)
 

Livres d’artiste 

L’Autre Lumière, (exemplaires de tête), peintures de Solange Triger, éd.Unes,1995Monographie Jean-Claude Bligny, Poèmes de Sylvie Fabre G., 1995
La Vie secrète, (exemplaires de tête), photographies de Léopold Trouillas, éd.Unes,1996
Le Bleu, aquarelles Maurice Rey, éd. Unes, 1997
L’île, manuscrit peint d’Anne Slacik, 1997La Fugitive, gravures de Mariette, éd. La maison de Mariette, 1996
Le Visage, collages Sylvie Planche, Atelier de l’artiste,1997Dans La Lenteur, (exemplaires de tête), peintures de Solange Triger, éd.Unes,1998
Icône de la femme, dessins de Colette Deblé, Cahiers de L’Adour,1998Lettre horizontale pour Bernard Noël, aquarelle Frédéric Benrath, Atelier de l’artiste, 2000Le Scribe, gravures et estampages Marc Pessin, éd. Le Verbe et l’Empreinte, 2001Lettre du bleu, livre manuscrit peint d’Anne Slacik, 2002Nous avons ce destin d’être appelés, gravures Marc Pessin, éd. Le Verbe et l’Empreinte, 2003Les Excès du présent, photographies de S. Fabre G.,accompagnées de poèmes de Maurice Benhamou, 2003
La mesure, l’infini, livre-objet avec dessins, encres et collages de Juan Frutos, 2003Gran Corpas, peintures de Fabrice Rebeyrolle, collages peints de Leon Ronda-Diaz, éd. Mains-soleil, 2004
Quelque chose, quelqu’un, 4 gravures de Frédéric Benrath, éd. Urdla, 2004Lettre du geste,  avec des poèmes de François Cheng et des gravures de Marc Pessin, 2005
Sur le front pur de la toile, livre manuscrit peint d’Anne Slacik, 2005Les yeux levés, livre peint de Fabrice Rebeyrolle, 2006
Carnets, encres d’Isabelle Raviolo, 2006Les hirondelles, encres et peintures de Guerryam, Ateier de l’artiste, 2006Ce qui se passe en nous, peintures de Fabrice Rebeyrolle, éd. Mains-soleil, 2007
Enfant mon inconnu, livre-objet de Mariette, 2009
Voix d’extinction, photographies d’Eole, 2011Neiges, gravures de Marc Pessin, éd. Le Verbe et l’Empreinte, 2011L’envol, c’est un pays, calligraphies de Claude Margat, éd. Les Cahiers du museur, 2011Feuille à feuille, encres de Guerryam, Atelier de l’artiste, 2012L’Enfance est un balbutiement, peintures de Colette Deblé, éd. Les Cahiers du museur, 2013Les portes de la transparence, peintures de Jean-Gilles Badaire, éd. Les Cahiers du museur, 2013
A mesure d’enfance, encres de Colette Deblé, Les Cahiers de L’Adour, 2014D’une neige, l’autre et Un accord dans l’inachevé, livres de verre et encres de Lô, Ed. Laurence Bourgeois, 2014Piero, l’arbre, peintures d’Anne Slacik, éd. Aencrages and Co, 2014Ailes du regard, poèmes de Claude Margat, photographies de Sylvie Fabre G., éd. Les Cahiers du museur, 2015
Ton geste, pur élan, peintures d’Aaron Clarke, Collection Jamais, Livres pauvres de Daniel Leuwers, 2016Dans la bibliothèque de ma mère, peintures de Fabrice Rebeyrolle, éd Mains soleil, 2016
Le mois divin, in Les yeux levés, pastels et craies de Raymonde Godin, collection Livres pauvres, Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2017

Catalogues:

  1. Ta peau d’homme, Fabrice Rebeyrolle, 2003Lettre du regard, Anne Slacik, 2001

  2. Un seul voyage, Anne slacik, 2002

  3. La Maison de Mariette, Mariette, 2002

  4. L’habité, Francis Helgorsky, 2OO3Gran Corpas, Fabrice Rebeyrolle et Leon Ronda-Diaz, 2006

  5. Le chant fragile, Isabelle Raviolo 2007

  6. Lettre de la traversée, Frédéric Benrath 2007

  7. Tout ce que je peins c’est moi, Berthe 2009Pays perdu d’avance, Fabrice Rebeyrolle, 2011Anne la sourcière, Anne Slacik, site Terres de femme, 2012

  8. Encore un jour à regarder le ciel, Fabrice Rebeyrolle, 2013

  9. La source et les souffles, peinture d’Anne Slacik, 2014Un peintre, gardien du feu, peinture de Fabrice Rebeyrolle, 2014

  10. Entre stèles et ciels, Odile de Frayssinet, Fabrice Rebeyrolle, 2015

  11. La Persistance des traces, Fabienne Burdet-Ichtchenko, 2016 
     

Anthologies :

Anthologie 80, éd. Le Castor astral, 1980
Paroles de poètes, éd. Le Dé bleu, 1985
Anthologie amoureuse, éd. Parole d’aube, 1989Chartreuse, Corps mystique, Guide Gallimard, 2002
Samizdat, éd. Le Pré carré, 1999
Poétri, éd. Autrement, 2000
Une saison en poésie A Dhôtel, éd. BM Charleville-Mézières, 2001
Anthologie S. Stétié, éd. Blanc Silex, 2001
Sept écrits de femmes, éd. CIDELE, revue de Sémaphore, 2003
Ecriture de femmes, éd. Poésie rencontre, 2003
La coupure du parc, éd. Tarabuste, 2004
Ce que disent les mots, P. Maubé, éd. Eclats d’encre, 2004111 Poètes en Rhône-Alpes, éd. Maison de la poésie- Le Temps des cerises, 2005
Rumeurs de ville, éd. Le Certu, Lyon, 2005
Le jardin de l’éditeur, éd. L’Amourier, 2005Mémoires d’eau, Bacchanales, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2006Dans le privilège du soleil et du vent, pour saluer R. Char, éd. La passe du vent, 2007
Calendriers de la poésie francophone, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, éd Alhambra Publications, Belgique
Voix du Basilic, entretiens avec Alain Freixe, éd. L’Amourier, 2008Rêver Québec, éd. L’Arbre à paroles, Belgique et Canada , 2008L’année poétique Seghers, 2009Anthologie émotiviste de la poésie francophone, éd. Le Nouvel Athanor, 2009
Couleurs femmes, éd. Le Castor astral, 2010
Au nom de la fragilité, éd. Erès, 2010
Pays perdu d’avance, éd. Voix d’encre, 2010Nuovi poeti francesi, éd Einaudi, Italie, 2011
Das Fest des Lebens, éd. Verlag Im Wald, Allemagne, 2011 
Rousseau au fil des mots, éd. La Passe du vent, 2012
Eros émerveillé, éd.Poésie Gallimard, 2012

Pas d’ici, pas d’ailleurs, anthologie de la poésie féminine francophone, éd. Voix d’encre, 2012Voix de la Méditerranée, éd. La Passe du vent, 2013
Sur la guerre et la paix, 86 poètes d’aujourd’hui, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2014
Il n’y a pas de meilleur ami qu’un livre, éd. Voix d’encre, 2015Rivages, éd. de l’Aigrette, 2015
Voix intermédiaires, anthologie de poésie contemporaine de François Rannou, éd. Publie.net, 2016
Poètes, une anthologie particulière, de Lydia Padellec, éd. Henry, 2016

Travaux sur sites :

Anthologies, notes de lecture, chroniques, critique picturale in Terres de femmes, Poezibao, Recours au poème, Terre à ciel, Ce qui reste (…).
Traductions
 

Poèmes extraits de :

Quell’andarsene nel buio dei cortili, Milo De Angelis (Ed. Mondadori), S’en aller dans le noir des cours, 2011, Thauma et EuropeLa Grecia è morte, Fabio Scotto, Ed Passigli,
La Grèce est morte, 2014, Europe
La rosa del mattino, Fabio Scotto, éd. NEM, La rose du matin, 2016, Voix d’encre

Publications en revues depuis 1976 :
 

- Sorcières : Lieux, Désir, La Mort, La Saleté, Enfant, Nouvelles et autres.
Notes de lecture dans différents numéros de 1976 à 1981
- Aube-Magazine: Italianités, La Parole lumineuse, Chant de bataille, Tout ce qui brille,
Sida de 1980 à 1990.
- Voix d’encre : La rencontre, D’amour et de nuit. - Bacchanales : Numéro 6 et La Mer entre par la porte.
- Arpa : numéro 60, 69,75
- L’Arbre à paroles (Belgique) : De la mort à mourir, Pour rencontrer le paysage, D’elle,       Des mots, Des ailes, Mimy Kimet, L’œil au balcon. (1995-2002) - Le Journal des poètes (Belgique) 97 - Aires : Déchiffrement.
- Poésie-Rencontre : 98, 02
- Lieux d’être : Un peu d’elles, Nuits, Correspondances, Le bonheur existe 1999-2005 - Poésie 98 : Fleuves   
- Le Croquant juin 98
Poésie en voyage, La Porte : Le livre, L’entre-deux, Lettre horizontaleSémaphore (CIDELE) 2002,2003, 2004
Midi 2000-2OO3, 2004, 2005
Verso 2003
Cahiers de la Mapra, Lyon 2003
Liberté (Québec)
Versodove (Italie)
Hablar, Falar de poesia (Espagne, Portugal)
Les Cahiers de la danse
Lyon capitale
Coup de soleil 58, 60
Le Nouveau Recueil, Modernes élégies, 2005
Nunc, 2005, 2009
Estuaire, 2006, Le chant des villes (Québec)
Lieux d’être 2006Thauma, Eros, 2007, Le corps 2008, La joie 2009
Serta (Espagne, Portugal)),Une tâche terrestre ( Pour Fabio Scotto)2007
Il Segnale (Italie, Milan) Les yeux levés traduction F Scotto 2008
Lieux d’être, la solitude 2008Diérèse, inédits, 2009, 2010
Ca presse, URDLA, 2009
Thauma, Oiseaux, 2010
Lieux d’être, Pour le plaisir 2010Nunc 20 et 22, 2011
Thauma « L’air » 2012Europe 993 et 995, 2011, 2012, 2013
Thauma « Patience » 2013
Diérèse N. Diéterlé, 2013
Coup de soleil, 2013
Nunc, 2013, Enfances
Europe n°1012-1013, 2013
Thauma « Couleurs, lumière », 2013
Arpa N°108, 2013
Ecrits du Nord N°23-24
Diptyque N°2, Belgique 2014
Archers N°23, 2014
Thauma, Parfums, 2015
Voix d’encre N°52, 2014, N°54, 2016ARPA, N°115-116, 2016
Triages, éd. Tarabuste, juin 2016
Thauma, Mains, 2016
La moitié du fourbi, n°5, 2017

Distinctions :
 

Bourse d’encouragement du Centre national du livre (1997)Bourse de création du Centre national du livre (2003)

Prix Louise Labé, Frère humain, 2013.

 

Bernard FOURNIER

 

Poèmes extraits de :

 

Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013

Lire les rivières, éditions Aspect, 2017

 

 

Je cherche une pierre parmi toutes celles qui bâtissent l'univers

Une pierre ronde, une pierre droite, une pierre lourde des années lumières ;

 

Sera-ce celle-là, dressée par les hommes devant les flots, devant les monts?

Ou cette autre qui flambe au seul cri de mon nom soutenant ma mémoire?

Celle-ci, peut-être encore, jaune et rouge sur la grève, ou celle-là, noire de jais, enfouie sous les fougères;

Une autre, silex taillé, revenue des histoires et des cavernes, brillant de son feu contenu pour dire l'effroi des matins;

Celle-là, affûtée par le désir de peindre sur les parois qui nous disent les plaisirs et les jours identiques et multiples;

Ou bien encore, celle-là, neuve, issue du souvenir, lisse et rugueuse, chaude et lente ainsi que notre histoire;

 

                                                                            Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013

 

 

 

Une voix,

Ai-je entendu une voix ?

 

Un soupir seulement, une détresse peut-être, une solitude dite du bout des lèvres,

À peine lancée, déposée avec douceur, poussée par le courant;

 

Ai-je entendu le vent dans les branches, le glissement des eaux sur les berges et les coques, les coups de rame, les moteurs,

Faible voix intérieure conduisant avec obstination une fleur dans le fleuve ;

 

Ai-je compris le sens des paroles à moitié tues par le vacarme de la vie, par la pudeur,

Ai-je entendu dans le friselis du matin le soupir des arbres récitant les promesses des femmes ?

 

                                                             in Lire les rivières, éditions Aspect, 2017,

                                                             poème paru précédemment dans la revue Nunc

 

Bernard Fournier

 

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Bernard Fournier est né de parents originaires de l’Averyon, pays qui l’inspire toujours. Il passe son enfance à Aulnay-sous-Bois puis habite Paris où il fréquente les lycées professionnels. Il devient professeur de Lettres modernes en Picardie et se partage pour la retraite entre Paris et l’Yonne. 

Bibliographie

Essais

Le Cri du chat-huant, le lyrisme chez Guillevic, L’Harmattan, mai 2002.

L’imaginaire dans la poésie de Marc Alyn, L’Harmattan, 2004.

Histoire de l’Académie Mallarmé, Le Petit Pavé, 2016.

Roman

Privé du sonnet, Peine de cœur en Puisaye, Les Amis du Vieux Villeneuve, 2017..

 

Éditions

 

  • Audiberti, Le Globe dans la main, préface de Marie-Louise Audiberti, édition complétée, établie, annotée et présentée par Bernard Fournier, collection Amarante, éd. Le Bateau ivre, Toulon, 2014.

Lettres d’Audiberti à Emile Condroyer, La Nouvelle revue française, mai 2017.

Lettes d’Edouard Dujardin et de Francis Vielé-Griffin à Paul Claudel, Bulletin de la Société Paul Claudel, 2017 – 2, n° 222.

 

Poésie

 

Marches, Librairie-galerie Racine, 2005.

Marches II, suivi d’une lecture de Pierre Oster, éditions Le Manuscrit, Paris, 2008.

Promesses, éditions Encres vives, 2010.

Maison des ombres, L’Harmattan, 2010

Marches III, éditions Aspect, Nancy, 2011.

Je dis clématite, illustré par Jean-Marc Brunet, coll. « Le Livre pauvre » de Daniel Leuwers.

  • Lisbonne, livre d’artiste avec Augusta de Schucani, 2012.
  • Un Pierre, en chemin, éd. Tensing, 2013.
  • Lire les rivières, précédé de La rivière des parfums, éd. Aspect, 2017.

 

Nombreux articles et notes de lecture.

 

Secrétaire Général de l’Académie Mallarmé

Président de l’Association des Amis de Jacques Audiberti.

Membre du bureau de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan.

 

Membre du comité de rédaction de la revue Poésie sur Seine, Saint-Cloud.

Membre du comité de rédaction de la revue Poésie/ Première.

Animateur du café poétique « Le Mercredi du poète » à la brasserie Le François Coppée, à Paris.

 

A paraître :

Correspondance Audiberti-Hélène Lavaysse

 

Daniel Martinez

 

 Poèmes extraits de

 

Véga, éditions du Contentieux, 2015

Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016

 

 

Renaissance

 

Sur les sentes que dorent lentes

les braises solaires

à l’heure où glisse la pente nue

gué de lumière et de chaleur

à l’unisson des ramures

parmi les signes capiteux

quel fil au carillon de pierre

esquisse la raison du poème

où mue se mire et se moire

la pièce d’eau dormante

entre l’air et la lumière

les premiers apprêts du Printemps

mettent à nu l’idée de vivre

sous la lèpre des toits

pour elle aveuglément voyage

la mémoire ses larmes d’encens.

 

       Véga, éditions du Contentieux, 2015

 

 

Mandala de sable

où les palais des divinités

fleurissent à l'instar

d'anémones solaires

Ici soient préservées les images

de la pensée substantielle

innervées par le tissu de la voile

grandement déployée

Si sensible la vision de ce champ

qui s'étend hors du monde

iris jaunes et jeux de la foudre

après la première systole

Terrasses et jardins miroitements

pour libérer à la périphérie de l’énigme

le moi dérobé dans l’ombre blanche

cherchant son objet

 

       Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016

 

 

Tout compte fait

 

On se souvient de ce qui fut notre univers, jusqu’à l’aimer, pour les traces qu’il aura laissées en nous, sans le vouloir. Des déclinaisons de la métaphore initiale, prisonniers que nous sommes de nos propres traces, du terreau où nos pulsions opèrent, creusent incessamment des galeries ; où le moi se bâtit à mesure. De l’entrée à la sortie du royaume.

Les pensées ne durent pas, toujours elles vont, s’effaçant. Seul nous reste le corps, sous le flou du destin. Les souvenirs ? Rien ne semble pouvoir en déranger le cours, ou presque. Ils nous reviennent, à l’improviste : quoi donc force les portes du préconscient pour que d’un coup s’anime ce qui jusqu’alors restait tapi dans l’ombre ?... […]

 

On se parle à voix basse, on se chuchote une histoire, la sienne propre ; on reconstruit, à partir d'éléments réels, des pans entiers d'un paysage intérieur qui aurait pu disparaître sans crier gare, à tout jamais.

 

                      Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016

 

 

 

Comment concilier l’impalpable architecture de nos vies, l’espace et son mouvement, l’incertitude (légendes de Gengi) avec l’ordinaire d’un jour, entre mille ? Une façon de toucher le monde note à note, comme on l’écrit, comme se dévoile la plus secrète ordonnance des choses, le feuillage d’une page couverte d’un coup de signes. Une façon d’approcher le sans-nom, ses muettes galeries.

 

C’était là… mon paradis, inéditAAA

Daniel Martinez

 

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 Né le 24/11/1958, Daniel Martinez réside depuis l’automne 1975 en banlieue parisienne. Il travaille dans la fonction publique.

 

Des publications en revues : Les Cahiers du Schibboleth, La Nouvelle Tour de Feu, Phréatique, Linea, Le Cri d’os, Arpa, Thauma, L’Indicible frontière, Pphoo, La Passe, Les Citadelles, L’Arbre à paroles, Verso, Concerto pour marées et silence, 22 (montée) des poètes, Voix d’encre, Carnavalesques, Revue Alsacienne de Littérature

Daniel Martinez dirigela revue Diérèse, d’abord à périodicité trimestrielle (actuellement quadrimestrielle) depuis le 21 mars 1998, 72 numéros parus. Il pilote les éditions Les Deux-Siciles, depuis septembre 1998 (42 titres parus à ce jour). Le tout, sans aides ni subventions.

 

En recueils :

 

N'être qu'une fois, éditions du Contentieux, 2001

Le Bestiaire de Vénus, éditions du Petit Véhicule, 2003

Libre champ, éditions du Petit Véhicule, 2005

Le Système de Véga de la lyre, éditions Le Nerprun solaire, 2005

Les mains du songe, éditions Le Nerprun solaire, 2007 

Solstice d’été, éditions du Petit Véhicule, 2007

Approches, éditions du Petit Véhicule, 2009

Diadème du regard, éditions Les Deux-Siciles, 2011

Terre entière, éditions Les Deux-Siciles, 2012

La croisée des saisons, éditions du Contentieux, 2013

Kakusha, éditions du Contentieux, 2013

Véga, éditions du Contentieux, 2015

Le Temps des yeux, éditions du Lavoir Saint-Martin, 2016

 

Blog : http://diereseetlesdeux-siciles.hautertfort.com

Adresse mail : daniel.dierese24@yahoo.fr

 

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Évelyne MORIN

 

 

Poèmes

Présent à peine, Poèmes inédits

Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018             

 

 

 

Tentation de l’eau vive de l’été qui coule à l’ombre des arbres

Une offrande de l’instant au passage

Éblouissement de lumière dans l’impermanence du temps

 

Il y a des lieux de beauté sur la terre où l’homme s’est arrêté

Y vivre en éternité ?

Lieux offerts à la contemplation

Et le temps n’y a prise

 

En l’exil de

ce qui est

ce qui vient

 

Se défaire des vêtements anciens

Et repousser les anges de la nuit

 

Reprendre le chemin au soleil de ce jour

 

               Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor,

               Collection Poètes trop effacés, 2018

 

 

Ombre de l’ange sur le linge blanc

 

Tu ne vois pas encore l’autre

dans la glace

 

Dans les bosquets incriminés

d’eaux vives se cachent les secrets

d’enfances introuvables

 

Sous les yeux des statues

Tu te défais de leurs regards

tristes Et vas dans l’indifférence

de pierre là-bas

où tu pourrais t’atteindre

 

Quelques feuilles mortes demeurent

encore Sans raison

apparente Nécessaire au regard

qui voit sans savoir

Ce rien éphémère

Tentative d’accomplir

la jonction du temps

et de l’imaginaire enfance

 

Les soleils se ressemblent

qui sombrent dans les fleuves

ou la mer

 

Les ombres sont histoires masquées

 

                      Présent à peine, Poèmes inédits